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Il s'agit du tout premier des "Arsène Lupin" et
celui-ci comporte plusieurs petites histoires reliés entre elles par un fils
conducteur qui nous entraîne jusqu'à la fin de cette première oeuvre.
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Table des matières :
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Extrait de
l'histoire "Arsène Lupin en prison" -
Isolé, sans ami ni personne qui
s'intéressât à lui, jamais le baron ne recevait de lettre, et tout de
suite cela lui parut un événement de mauvaise augure dont il y avait
lieu de s'inquiéter. Quel était ce mystérieux correspondant qui venait
le relancer dans sa retraite ? |
" Il faut signer, monsieur le
baron." |
Il signa en maugréant. Puis il prit la
lettre, attendit que le facteur eût disparu au tournant de la route, et
après avoir fait quelques pas de long en large, il s'appuya contre le
parapet du pont et déchira l'enveloppe. Elle portait une feuille de
papier quadrillé avec cet en-tête manuscrit : Prison de la Santé,
Paris. Il regarda la signature : Arsène Lupin. Stupéfait, il lut
: "... |
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Extrait de
l'histoire "L'évasion d'Arsène Lupin" -
" Allons, monsieur le directeur, ne
jouez pas au plus fin avec moi. Comment ! On a la précaution de me
ramener seul dans la voiture, on prépare un bon petit encombrement, et
l'on s'imagine que je vais prendre mes jambes à mon cou pour rejoindre
mes amis! Eh bien, et les vingt agents de la Sûreté, qui nous
escortaient à pied en fiacre et à bicyclette ? Non, ce qu'ils m'auraient
arrangé! Je n'en serais pas sorti vivant. Dites donc, monsieur le
directeur, c'est peut-être là-dessus que l'on comptait? " |
Il haussa les épaules et ajouta : |
" Je vous en prie, monsieur le
directeur, qu'on ne s'occupe pas de moi. Le jour où je voudrai
m'échapper, je n'aurai besoin de personne. "... |
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Extrait de
l'histoire "Le collier de la reine" -
Au matin, il se leva vers neuf heures,
avec l'intention d'aller, avant le déjeuner, jusqu'au Crédit Lyonnais.
Il s'habilla, but une tasse de café et descendit aux écuries. Là, il
donna des ordres. Un des chevaux l'inquiétait. Il le fit marcher et
trotter devant lui dans la cour. puis il retourna près de sa femme. |
Elle n'avait point quitté la chambre,
et se coiffait, aidée de sa bonne. Elle lui dit: |
" Vous sortez ? |
- Oui... pour cette course... |
- Ah ! en effet... c'est plus
prudent..." |
Il pénétra dans le cabinet. Mais au
bout de quelques secondes, il demanda, sans le moindre étonnement
d'ailleurs : |
" Vous l'avez pris, chère amie ?
" |
Elle répliqua : |
" Comment ? mais non, je n'ai rien
pris. |
- Vous l'avez dérangé. |
- Pas du tout... je n'ai même pas
ouvert cette porte. " |
Il apparut, décomposé, et il balbutia,
la voix à peine intelligible : |
" Vous n'avez pas ?... Ce n'est pas
vous?... Alors..." |
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Extrait de
l'histoire "Le Sept de cœur" -
" Allons, monsieur le directeur, ne
jouez pas au plus fin avec moi. Comment ! On a la précaution de me
ramener seul dans la voiture, on prépare un bon petit encombrement, et
l'on s'imagine que je vais prendre mes jambes à mon cou pour rejoindre
mes amis! Eh bien, et les vingt agents de la Sûreté, qui nous
escortaient à pied en fiacre et à bicyclette ? Non, ce qu'ils m'auraient
arrangé! Je n'en serais pas sorti vivant. Dites donc, monsieur le
directeur, c'est peut-être là-dessus que l'on comptait? " |
Il haussa les épaules et ajouta : |
" Je vous en prie, monsieur le
directeur, qu'on ne s'occupe pas de moi. Le jour où je voudrai
m'échapper, je n'aurai besoin de personne. "... |
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Extrait de
l'histoire "La perle noire" -
...Enfin! il n'avait plus qu'à se
lever, à prendre la perle et à s'en aller. Heureusement ! car son coeur
recommençait à sauter dans sa poitrine comme une bête terrifiée, et
avec un tel bruit qu'il lui semblait impossible que la comtesse ne
s'éveilla point. |
Il l'apaisa dans un élan de volonté
prodigieux, mais, au moment où il essayait de se relever, sa main gauche
heurta sur le tapis un objet qu'il reconnut tout de suite pour un flambeau
renversé; et aussitôt, un autre objet se présenta, une pendule, une de
ces petites pendules de voyage qui sont recouvertes d'une gaine de cuir. |
Quoi ? Que se passait-il ? Il ne
comprenait pas. Ce flambeau... cette pendule... pourquoi ces objets
n'étaient-ils pas à leur place habituelle ? Ah ! que se passait-il dans
l'ombre effarante ? |
Et soudain, un cri lui échappa... |
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